Dans ce blog Bien-être & Santé, découvrez : des partages d’expériences, des récits de stages et de longues retraites vécues, des réflexions, des ressources de livres aimés ou de vidéos pertinentes à butiner selon vos envies.
De la découverte de cet art énergétique suite à une blessure au dos, à la pratique en Belgique puis en Asie, j’ai glissé dans le QiGong, jusqu’à l’enseigner avec passion.
J’ai aimé le premier confinement. Je l’ai vécu avec la même énergie qu’une retraite, dans l’émerveillement du silence tout autour de moi.
Je suis entrée dans le second confinement dans un tout autre état d’esprit, plus proche de la résistance que de l’acceptation.
On se fait parfois toute une idée de ce qu’est une retraite. Nous, qui partons, mais aussi ceux qui nous voit partir. On imagine une transformation extra-ordinaire, on pense revenir totalement transformé, empreint d’une grande sagesse qui nous permettra d’avoir du recul dans chaque chose de la vie.
3h30
Premier gong de la journée. Vu d’ici le réveil semble matinal, dans le contexte c’est avec beaucoup de naturel que j’émergeais des rêves de la nuit pour la première méditation. J’appréciais l’unique fraicheur de la journée.
On l’appelle le monastère de la forêt, mais il ne reste que quelques arbres au bout d’une route de terre et de poussière. Venant du Yangon et de son univers de béton, ce qui me frappe en arrivant est le très grand soin accordé aux plantes.
Le Forest Refuge est un centre de méditation fondé il y a 40 ans par un moine bouddhiste américain Jack Kornfield*, Sharon Salzberg et Joseph Goldstein. C’est un lieu de retraite magnifique assez connu outre-Atlantique.
Ici, il n’y a pas de sollicitations extérieures, pas de connexion Internet, pas de distractions ou de livres, pas de paroles non plus car tout est en silence.
16H30 mardi 2 avril, j’arrive tout juste. La chaleur est encore étouffante malgré l’heure avancée de la journée. Je dégouline à grosses gouttes pendant qu’un ventilateur brasse de l’air chaud. Je suis venue faire un panchakarma.
Tous les défis de notre temps peuvent être affrontés si nous développons un sentiment sincère de responsabilité et de bienveillance envers chaque être vivant.
Souvent, nous sommes en proie à la peur. Ne pas avoir ce dont nous avons besoin, perdre ceux que nous aimons, ne pas être en sécurité, savoir qu’un jour notre corps va cesser de fonctionner. Alors, même si nous sommes entourés de toutes les conditions du bonheur, notre joie n’est pas complète.
Ce livre nous interpelle au plus intime de nous-mêmes et nous invite à repenser notre industrie, notre agriculture, notre médecine, notre éducation, notre alimentation. Quel avenir voulons nous pour l’homme et la planète?
Comment puis-je aider une personne en souffrance? Cette question est primordiale pour beaucoup de professionnels ou particuliers se trouvant dans une relation d’aide. Comprendre la différence entre aider ou être au service, est très important pour être dans une posture juste.