Le Travail sur soi

Le travail sur soi - Se donner des perspectives

 Un appel intérieur

Qu’est-ce qui nous pousse à nous inscrire à un stage, à une formation, un atelier ?

Il y a le thème proposé, la personne qui le conduit, certes. Mais au-delà, pouvons-nous identifier cet appel intérieur ? Cette forme d’intuition qui nous pousse à quitter notre zone établie connue, quelque soit son confort, pour aller rencontrer ce qu’on ne connaît pas encore.

Être heureux

Mêlé à cet appel, il y a un désir profond et inhérent à l’humain d’être heureux.

La graine du bonheur qui se trouve en chacun d’entre nous, est mise à mal par ce tout ce qui nous percute dans la vie. Elle est étouffée par le quotidien. Cette graine a besoin d’être réveillée, nourrie, cultivée.

Retrouver un équilibre

On souffre de différentes façons, petites ou grandes, à différents niveaux, de façon cyclique aussi. Parfois tout va bien et l’instant d’après les émotions font rage en nous.

Le travail sur soi - Dépasser ses limites

Le chemin de retournement, de transmutation des énergies difficiles pour retrouver un équilibre nous est donné depuis des millénaires par les enseignements traditionnels. Toutes les religions, philosophies et approches laïques se retrouvent dans les fondamentaux.

Se mettre en chemin

Ce message essentiel n’est pas compliqué. Il s’énonce en peu de mots. Ce qui est plus délicat est la mise en œuvre, la façon dont chacun d’entre nous va prendre conscience de ce message et lâcher ce qu’il tient pour s’ouvrir à son contenu et lui donne forme dans la matière, dans sa vie au quotidien, dans ses relations, dans ce qu’il est.

Rester à l’écoute

Ce message, il faut l’entendre de plusieurs bouches, porté par des mots différents avec l’énergie propre de la personne qui, au-delà de ce qu’elle dit, transmet son expérience.

C’est la multiplicité de ces messages et ce que nous recevons de façon inconsciente et subtile qui va nourrir un champ de compréhension. Alors, à un moment donné, la prise de conscience qui émerge. C’est un peu comme dans notre jardin, les livres que l’on lit, les vidéos, méditations, stages et autres, viennent fertiliser le terreau.

Ensuite, la vie opère tout simplement. Une fleur de beauté naît.

Grandir

« Le travail » sur soi fait parti de la vie. Avec simplicité. Parfois, on le quitte pour des paliers d’étape ou l’on se repose et où l’on goûte les fruits récoltés. Parfois, on l’approfondit.

Chacun d’entre nous le sait ou le pressent : une fois que la porte est ouverte, on ne peut plus faire comme si on ne savait pas. Le chemin est infini. Il a toujours été là, nous n’en avions simplement pas conscience.

Ouvrir la porte peut demander du courage, être une nécessité, se faire tout naturellement. C’est le moment où l’on s’éveille à soi-même. Nous pouvons initier la démarche ou c’est la vie qui nous propose. Mais, cela arrive à chacun d’entre nous, quand nous sommes prêts.

Le travail sur soi, ouvrir une porte

Continuum

Ensuite, les mois et les années passent. Nos vies sont plus fluides, mais nous continuons à avancer. Derrière une porte qui s’ouvre avec ses prises de conscience, il y a un autre sentier et au loin une autre porte. C’est une forme de continuum qui s’étend même au-delà de nous, à notre lignée.

Gratitude

À présent, quand je me retourne, je peux voir et honorer le travail accompli. Je suis reconnaissante envers toutes les personnes qui m’ont enseignée. J’ai de la gratitude aussi envers la vie et ses expériences parfois difficiles qui m’ont permis de devenir ce que je suis aujourd’hui. Je vois les évolutions, tout ce qui est lâché et ce qui est plus libre. Je vois aussi mes murs. Ce qui est nouveau la curiosité et l’enthousiasme avec lesquels je les regarde et me dis : « tiens, ce ne de résistance, comment va-t-il se dénouer ? »

Ce que je résous me libère, me transforme et m’amène à être autrement avec les autres.

Chaque nœud qui s’ouvre crée un état vibratoire différent qui va modifier, même de façon imperceptible, la relation à l’autre. Nous n’avons plus besoin alors de vivre certaines expériences puisque la part blessée qui auparavant réagissait, ne réagit plus. Donc elle n’attire plus ces expériences.

Ce que chacun d’entre nous intègre en prise de conscience nous amène à dire, faire et être autrement, en modifiant mon expérience et ma relation monde. En conséquence l’autre change aussi et de proche en proche ce sont des groupes entiers de personnes qui évoluent et changent le monde autour d’eux.

Pour conclure, je dirais que ce processus est l’essence de la vie même. Alors on peut l’accompagner en conscience et le vivre sans résister, ou pas. Chacun d’entre nous est libre.

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